Slow sex & canicule : et si on baisait moins vite, mais mieux ?
Il fait chaud. Trop chaud pour s’agiter dans tous les sens.
Trop chaud pour se lancer dans une performance digne d’une série porno.
Trop chaud pour simuler quoi que ce soit.
Mais peut-être assez chaud pour revenir à l’essentiel.
1. Quand la chaleur vous oblige à vous écouter
La canicule, ça ralentit tout.
Les mouvements, les pensées, les habitudes. Même le désir, parfois.
Mais si au lieu de lutter contre ça, on s’y glissait doucement ?
Faire l’amour à 36°C, ce n’est pas un sprint. C’est une nage lente dans un lac de sueur et de peau.
Et c’est là que le slow sex devient une évidence.
2. Le slow sex, ce n’est pas ne rien faire. C’est faire moins, mais mieux.
Ce n’est pas une technique. C’est une intention.
-
Ne pas chercher l’orgasme à tout prix.
-
Ne pas “prévoir une position”.
-
Ne pas courir après l’intensité.
C’est se concentrer sur la respiration, la peau, l’énergie entre les corps.
C’est prendre 20 minutes pour un baiser.
C’est ne pas tout déshabiller tout de suite.
C’est laisser les mains décider avant le sexe.
Et parfois, ne pas pénétrer du tout.
Juste rester là. Ensemble. Humides. Vivants.
3. Des idées (vraiment) sensuelles pour les jours trop chauds
Se masser à l’huile fraîche, l’un·e contre l’autre, sans parole
S’embrasser avec des glaçons glissant d’une bouche à l’autre
Se caresser à distance avec un ventilateur, en se regardant
Se toucher dans le noir en parlant très lentement
Prendre une douche tiède à deux, sans se laver
Pas besoin d’accessoires.
Juste du temps, de l’attention, et une dose de lenteur assumée.
4. Pourquoi ça marche (et pas qu’en été)
Parce que le corps adore qu’on l’écoute.
Parce que le désir n’est pas un bouton “on/off”.
Parce que le sexe le plus marquant, c’est rarement celui qui va vite.
C’est celui où on s’est senti·e là. Vu·e. Touché·e vraiment.
Et l’été, avec ses silences moites et ses draps collants, est une invitation à ça.
Envie d’aller plus loin ?
Ralentissez.
Pas besoin de performer.
Juste d’exister dans le regard de l’autre.
De vous toucher autrement.
Et si ça vous fait peur, c’est peut-être exactement là qu’il faut aller.

