PRÉPARER SA SÉANCE BOUDOIR
(Tout est possible. Rien n’est obligatoire.)
Préparer une séance boudoir, ce n’est pas se demander comment être belle.
C’est choisir d’exister pleinement.
D’enlever tout ce qu’on t’a appris à cacher, tout ce qu’on t’a dit d’adoucir.
C’est oser être une femme — pas dans le regard des autres, mais dans le tien.
Et c’est là que j’entre en scène.
Pas pour te diriger.
Pas pour t’imposer une image.
Mais pour t’aider à construire l’espace où tu peux tout lâcher.
Celui où le corps redevient un langage, la lumière une caresse, le silence une vérité.
1. Le mental — viens vivante, pas parfaite.
Oublie les préparations à la con, les playlists “sensuelles” trouvées sur le net.
Tu n’as rien à performer.
Ce moment-là n’appartient à personne d’autre.
Ce n’est pas un shooting, c’est un rendez-vous avec toi.
Et moi, je suis là pour t’aider à y entrer sans t’y perdre.
Je sais quand il faut parler et quand il faut se taire.
Quand il faut faire une blague, un silence, ou juste laisser la respiration s’installer.
Le vrai photographe, ce n’est pas celui qui prend. C’est celui qui ouvre l’espace pour que tu te donnes.
2. Tes envies — elles sont le point de départ.
On part toujours de toi.
De ce que tu veux ressentir, dire, exorciser, retenir.
Rien n’est interdit, rien n’est obligatoire.
Tu veux du brut ? On y va.
Tu veux de la douceur ? On ralentit.
Tu veux te redécouvrir ? Je t’y amène, sans scénario, sans performance.
Tu es libre.
Et si un geste t’appelle, on le suit.
Tu es la source, je suis la trace.
Tout ce que tu veux oser a sa place ici.

3. Les vêtements — ou l’art d’en avoir rien à foutre.
Oublie le shopping avant la séance.
Ce n’est pas une vitrine, c’est un terrain de jeu.
Une chemise oubliée sur une chaise, une culotte qui ne sert qu’à tomber, un drap froissé qui devient complice.
Ce qui compte, c’est ce qui te fait sentir vivante : la texture, la chaleur, la liberté de bouger sans calcul.
Le sexy n’a rien à voir avec la dentelle.
Il est dans la façon dont ton corps reprend le pouvoir.
Le vêtement n’a d’intérêt que s’il finit par t’oublier.
4. La lumière — brute, honnête, naturelle.
Pas de studio, pas de projecteurs.
Juste la lumière du jour, celle qui glisse, qui se déplace, qui ose te montrer telle que tu es.
Elle ne flatte pas : elle raconte.
C’est la seule lumière qui ne ment pas, et la seule que j’aime.
Elle suit les gestes, épouse la peau, souligne ce qui existe vraiment.
Pas besoin d’artifice : c’est dans cette lumière nue que tout prend sens.
Je ne fabrique pas ta beauté. Je la laisse respirer.

5. Le rythme — lent, organique, libre.
On ne compte pas les minutes.
On écoute.
Le souffle, le silence, les battements, la peau.
Certains moments seront calmes, d’autres plus denses, un peu fiévreux.
Rien n’est figé.
Une séance, c’est un voyage : tu traverses des émotions, des sensations, parfois des souvenirs.
Et moi, je garde le cap, doucement, pour que tu puisses tout vivre sans te perdre.
Une séance réussie, c’est quand tu ressors vivante, pas juste belle.


Préparer une séance Blueberry, c’est pas chercher la perfection.
C’est se donner la permission d’être vraie.
De vibrer, de douter, de jouir, de rire, de respirer autrement.
C’est une parenthèse où tu n’as rien à prouver, rien à cacher, rien à suivre.
Tu viens.
Je crée l’espace.
Et ensemble, on écrit ce moment.
Tout est possible. Rien n’est obligatoire.
Tu vis, je capture. C’est aussi simple que ça.